Le Panthéon sur la Montagne Sainte-Geneviève. Sur la gauche il y a le portrait de Victor Hugo par C215, qui fait partie du parcours Illustres! C215 Autour du Panthéon.
Text by Ruby Comet
Tout autour du 5ème arrondissement de Paris, des visages grands et petits sont parsemés dans les rues et ils regardent les piétons qui se baladent dans le quartier du Panthéon. Voilà l’endroit que l’artiste de la rue C215 choisit pour exposer sa série de 28 portraits de personnalités illustres de l’histoire de la France, en utilisant des murs, des portes et des boîtes aux lettres comme sa toile. Chacune de ses figures ont été honorées dans le Panthéon, une église impressionnante dont le but a été redéfini pendant la révolution qui donc maintenant fonctionne comme un mausolée pour les citoyens les plus célèbres de la France. En employant le style qui lui a apporté la gloire à Ivry-Sur-Seine dans les banlieues du sud de Paris, C215 utilise à la fois les pochoirs et la peinture aérosol à main levée afin de peindre les personnalités du Panthéon. Et en faisant ainsi, il rend leurs histories vivante.
Détail du pochoir de portrait de Honoré Gabriel Riqueti, Comte de Mirabeau (dit Mirabeau) sur 17 Rue Malebranche par C215 dit Christian Guémy pour la série Illustres! C215 autour du Panthéon.
Prenons, par exemple, Mirabeau. C215 le met près d’un escalier sur la Rue Malebranche. Sa figure peinte au pochoir regarde la rue avec arrogance et il est entouré de lignes à main levée, des bleues des rouges et des marrons, déchiquetés et arrondis. Ces lignes chaotiques font allusion à la carrière tumultueuse de Mirabeau, qui lui a même parvenu après sa mort. Un homme politique éminent pendant la révolution, ses compétences comme orateur lui a permis de gagner l’amour du peuple. Pourtant, rien n’a dépassé son amour pour lui-même et pour son propre profit politique. Un filou machiavélique, il courtisait le publique tout en collaborant en secret avec la monarchie. Bien qu’il soit le premier homme illustre à être inhumé dans le Panthéon à la suite de sa mort, cela n’a pas duré longtemps. Après ses relations avec le roi avaient été découvertes à titre posthume, on l’a jeté du Panthéon et son cadavre n’a pas encore été trouvé.
Portrait de Denis Diderot à l’arrière du Pantheon à 3 Rue Clothide.
L’histoire du Panthéon est plein de tels récits de cadavres maltraités ou égarés. Denis Diderot, philosophe du Siècle des Lumières et co-auteur de la fameuse « L’Encyclopédie », a dû peut-être soufré le plus. Au cours des 300 années depuis sa mort, nombreux ont été les appels de le panthéonisé, le plus récent appel a été proclamé par François Hollande. Néanmoins, le cadavre de Diderot continue à rester quelques kilomètres du Panthéon. Pendant la Commune de Paris, des révolutionnaires zélés à l’excès ont décidé de mélanger les os de Diderot avec ceux des autres cadavres, et le travail difficile de trouver sa dépouille n’a jamais été réalisé. De toute façon, du moins maintenant on peut voir son portrait charmant de C215 qui se trouve sur un boîtier électrique, en face de sa dernière demeure supposée.
Haut et bas: portrait de Denis Diderot.
Portrait de Marie Curie en face de l’Institut Curie à 23 Rue d’Ulm.
Diderot regarde la tombe qui lui est destiné, mais le portrait de Marie Curie jette un œil à son héritage : l’Institut Curie, un hôpital pour cancéreux et un centre de recherche. Une scientifique incroyable qui a reçu le prix Nobel deux fois, à la fin du XIX siècle Curie s’était exposé par hasard chaque jour à des niveaux dangereux de radiation afin de découvrir des nouveaux éléments. J’ai pris le risque comparativement mineur à grimper un échafaudage pour prendre une photographe de son portrait. Peinte en noir et blanc, cette œuvre est à la fois le portrait le plus grand et le plus minimaliste de la série. Le regarde de Curie paraît mélancolique, ce qui reflète peut-être sa vie difficile. La première femme à être panthéonisée (de son propre mérite), sans surpris, elle est morte par une condition contractée à cause d’une surexposition à la radiation. Ironiquement, elle a utilisé la même radiation qui l’a tuée afin de diagnostiquer les blessures pendant la Première Guerre mondiale, avec l’aide des machines à rayons X qu’elle a développées elle-même.
Détail du portrait de Marie Curie.
Détail du portrait de Berty Albrecht à 174 Rue Saint-Jacques.
Une autre femme illustre célébrée dans le Panthéon est la résistante Berty Albrecht, qui a joué un rôle essentiel dans la lutte contre l’occupation allemande pendant la Deuxième Guerre mondiale. Elle est réputée pour ses efforts humanitaires, en tant que militante féministe à Londres et à Paris, et également pour avoir aidé les réfugiés allemands et espagnols qui ont fuis le fascisme dans les années 30. Cependant, ce qui étonne le plus au sujet d’Albrecht, sont ses tentatives persistantes et non-conventionnelles de fuite quand elle a été détenue par les Nazis. Son premier emprisonnement était en 1942, pendant lequel elle menait une grève de faim pour gagner le droit à un procès. Après avoir été emprisonné encore une fois, elle a feint la folie afin d’être transférée à un hôpital psychiatrique, d’où elle a échappé. Elle est morte tragiquement en 1943, quand elle a été encore emprisonnée et torturée. En échappant la surveillance de ses gardes, elle s’est pendue pour ne pas dévoiler des informations secrètes. Malheureusement, la seule forme de reconnaissance à l’égard d’Albrecht dans le Panthéon, est l’apparition de son nom dans une inscription qui liste les noms d’environ 200 écrivains qui sont mort pendant la Première Guerre mondiale.
Haut et bas: portrait de Berty Albrecht.
Quoique Albrecht n’ait pas reçu assez de vénération de la part de l’état, son apparition dans la série Illustres constitue un signe valable de constatation. En donnant vie à elle et à toutes les autres figures de la série et en les plaçant dans la rue, C215 souligne leur dimension personnelle et rend accessible leurs achèvements et contributions à la société Française. Le Panthéon pourrait être considéré comme un autre bâtiment imposant et impressionnant où les touristes peuvent prendre des photos, mais ces portraits nous rappellent de la valeur de réexaminer les personnalités du passé avec du respect.
Interview avec C215 aka Christian Guémy
Quelle était le point de départ pour le parcours et l’exposition Illustres ! C215 Autour du Panthéon ?
L’idée était de donner un visage à ces figures illustres dont le visage est beaucoup moins connu que le nom. Nous connaissons tous le visage de Victor Hugo, de Voltaire ou de Marie Curie, mais nous ne connaissons pas celui de Painlevé, de Toussaint Louverture et de Berthelot, malgré le fait que tant de rues, d’avenues et d’écoles portent leur nom. Donc, en peignant ces visages sur la rue, on les enlève du Panthéon et leur donne la vie. De cette façon, le passé et le présent, l’intérieur et l’extérieur, la vie et la mort sont combinés. Les noms de ces gens illustres se traduisent d’une manière plus valable.
Portrait de Toussaint L’Ouverture dit Toussaint Bréda à l’arrière du Lycée Henri IV school entre Rue Clovis et Rue Descartes.
Portrait de Toussaint L’Ouverture. À la fin du 18eme siècle, L’Ouverture menait le mouvement d’independence en Haïti. Il a libéré les esclaves et il a proclamé l’independence de la première nation en dehors de l’Afrique d’être menée par les noirs.
Détail du portrait de Toussaint L’Ouverture.
Portrait de Toussaint L’Ouverture.
On visait aussi à introduire l’histoire et la culture du Panthéon à ceux qui s’intéressent à l’art de la rue. Au même temps, les touristes qui sont là pour apprendre l’histoire du Panthéon peuvent également découvrir le monde du pochoir et du graffiti tout en marchant à travers du quartier. Le 5ième arrondissement de Paris est plein d’histoire ; on a l’École Normale Supérieure, le Collège de France, le Lycée Henri-IV, la Sorbonne et plus encore. Le parcours Illustres ! est un moyen génial d’explorer vraiment la Montagne Sainte-Geneviève, d’apprendre sa géographie, son charme et ses trésors.
Haut et bas: portrait de Paul Painlevé à Square Paul-Painlevé. Painlevé était un mathématicien distingué. Il a aussi servi deux fois comme Premier ministre de la France au début du 20eme siècle.
Quel est ton rapport avec ses grandes figures ?
Je viens d’un milieu très modeste, et donc ma famille n’encourageait pas vraiment l’apprentissage de l’art et des études classiques. Cependant, j’ai une grande dette envers mes professeurs, de l’école primaire jusqu’à l’université, qui m’ont beaucoup enseigné et m’ont aidé de former mon identité et mes croyances. À travers eux, j’ai découvert tous ces grandes auteurs et figures historiques. Ils m’ont inspiré et ont laissé une empreinte durable pour moi, en m’aidant à évoluer autant que possible. Plus tard dans la vie, j’ai découvert cette phrase merveilleuse : « En grimpant sur les épaules des grandes figures on peut voir beaucoup plus loin. »
Détail of du portrait de Victor Hugo à Rue Soufflot.
Aujourd’hui, mes pochoirs m’ont apporté une certaine gloire, j’essaie d’utiliser ma plateforme afin de transmettre la connaissance que j’ai appris. La culture n’est pas gravée dans la pierre, elle s’agit d’un témoignage du passé et de la connaissance qu’il apporte. La culture est quelque chose qui doit constamment être renouvelée et réaffirmée. C’est pour cela que j’ai dédié cette exposition à ma fille, Nina. Parce que la chose la plus belle que je peux lui donner est ma passion pour l’histoire, l’art et la culture ainsi que ma curiosité pour la France, ces figures historiques et ces valeurs.
Haut et bas: portrait de Victor Hugo à Rue Soufflot. L’un des auteurs le plus connu de la France, Hugo était aussi un militant politique. Il luttait notamment contre la peine de mort.
Pourquoi ce projet est-il si important pour vous ?
Ce projet ne s’agissait de l’argent, un portrait de Braille ou de Langevin n’est pas quelque chose d’être acheté ou vendu. Pour moi, ce projet était si important parce que je voyais la valeur d’apporter la vie à ses grands personnages. Dans notre société, on parle beaucoup de la méritocratie mais on oublie de célébrer correctement les achèvements de ce qui ont construit notre histoire. Les gens qui sont inhumés dans le Panthéon ont succédé à cause de leur propre mérite. C’est leur génie, leur talent et leur courage, sans tenir compte de leur origine ou de leur sexe, qui les rendent illustres. Ils travaillaient au service des autres, beaucoup d’entre eux ont même sacrifié leur vie pour nous. Que ce soit les écrivains, les philosophes, les scientifiques ou les législateurs, ils sont tous des exemples du courage. L’étude de ces grandes figures a été incroyablement gratifiante pour moi. Ils m’ont aidé à progresser. Sans Saint-Exupéry, Péguy, Rousseau, Hugo, Apollinaire, Jaurès, j’aurais été une personne complètement différente. Chacun d’entre eux m’a permis de m’améliorer un tout petit peu et je suis content de les rendre un tel hommage.
Détail du portrait de Antoine de Saint-Exupéry, à l’Impasse Chartière. Saint-Exupéry était un aviateur français qui a disparu mystérieusement pendant une mission de la Deuxième Guerre mondiale, on n’a jamais trouvé son avion. Ses adventures apparaissaient dans ses comtes, notamment dans Le Petit Prince.
Haut et bas: portrait de Louis Braille sur une boîte postale à Rue J. de Beauvois. Braille était aveugle et il a développé un système d’écrit pour des aveugles. Bien qu’il soit inhumé dans les Panthéons, ses mains restent dans son cimetière local à la demande du maire.
Comment avez-vous choisi les figures que vous avez peintes parmi tant de figures inspirantes et influentes ?
Je n’étais pas la seule personne de choisir, en fait on était quatre, y compris l’Administrateur du Panthéon et le Directeur des Monuments Nationaux. Nous avons décidé de faire un choix qui représenterait l’histoire complète du Panthéon, du premier enterrement jusqu’au plus récent.
Portrait de Jean Jaurès à L’École Nationale Supérieur. Jaurès a réuni une partie socialiste en France et il travaillait comme diplomat afin d’essayer de empêcher la guerre. Il a été assassiné juste avant le commencement de la Deuxième guerre mondiale.
Il y a des portraits des figures du Panthéon dans le 5e (par exemple l’Abbé Grégoire et Denis Diderot) qui n’apparaissent pas sur la liste officielle de la série ? Est-ce que vous avez déjà peint des gens du Panthéon avant d’être commandé pour la série ?
Je voulais juste continuer à ajouter plus de portraits à la série et je voudrais continuer à faire ainsi. Je peins ces gens depuis des années. L’Abbé Grégoire, par exemple, a été commandé en 2014 par le Musée des Arts et Métiers, un institut qui a été créé par Grégoire.
Haut, centre et bas: portrait de l’Abbé Grégoire à côté du Lycée Henri-IV. Grégoire était une grande figure pendant la Révolution, et était aussi un abolitionniste. Il a manifesté pour les droits des juifs et des noirs en France.
Si vous pouviez choisir une personnalité inconnue de la série qui mérite plus d’intérêt, qui choisiriez-vous et pourquoi ?
L’un de mes figures préférées est Jean-Paul Marat. Il était l’un des membres le plus radical de la révolution. Pour cette raison, il est devenu impopulaire après la fin de la révolution, est son corps a été jeté du Panthéon.
Quelle personne voudriez-vous être Panthéonisée ?
J’aimerais bien voir Abbé Pierre dans le Panthéon. Il est un militant de la Résistance pendant la Deuxième Guerre mondiale et il a créé le mouvement Emmaüs, qui vise à aider les pauvres, les sans-abris et les réfugiés.
Quel était votre processus pour choisir la localisation des portraits ? Y avait-t-il une raison de choisir de mettre certains portraits sur une boîte postale, par exemple ?
Nous avons choisi les localisations pour créer une vrai « balade », qui vous mène tout autour du quartier pour apprendre beaucoup sur la Montagne Sainte-Geneviève. Les objets sont les mêmes que j’utilise depuis 2006 : les boîtes postales, les boîtiers électriques et les portes.
Haut, centre et bas: portrait de René Descartes in a glass box next to the La Méthode restaurant on 2 Rue Descartes. The restaurant makes reference to Descartes’ famous work Discourse on Method (1637). Known as the father of modern philosophy, Descartes is famous for the phrase he devised to prove his existence: “I think, therefore I am”.
Comment est-ce que vous ajoute de la personnalité et de l’émotion quand vous peignez des gens qui sont morts depuis longtemps. La recherche fait-elle partie de votre processus ?
Je n’ai aucune idée. Pour moi, donner la vie à un portrait est la chose la plus importante.
Découvrez plus de la série ici:
Portrait de Paul Langevin à at Square Paul Langevin. Un physiciste important, Langevin était aussi un opposent publique contre le fascisme dans les années 30. C’est pour cela qu’il a été arrêté par le régime de Vichy. Langevin était aussi un étudiant de Pierre Curie, et plus tard devenait un amant de Marie Curie.
Haut et bas : portrait de Jean-Jacques Rousseau en dehors du Panthéon. Rousseau était un philosophe important pendant le siècle des lumières. Il croyait que les gens sont nés naturellement bons mais c’est la société qui les corrompt. Son écriture était une inspiration profonde pour les chefs de la Révolution.
Haut et bas: portrait de Guillaume Apollinaire rue Champollion. Apollinaire était un célèbre poète français au début du XXe siècle. Ami proche de Picasso, il a inventé le terme «cubisme» et a été l’un des premiers à écrire sur le mouvement artistique émergent. Il a été blessé lors de la Première Guerre mondiale et est décédé en 1918 de la grippe espagnole.
Quatre jours d’Apollinaire qui figure à côté de son portrait. Le poème est adressé à Louise de Coligny-Châtillon, l’un des premiers aviateurs français. Apollinaire est tombé amoureux d’elle après l’avoir rencontrée en 1914 et le poème raconte son désespoir de ne pas avoir eu de ses nouvelles depuis quatre jours.
Quatre jours par Guillaume APOLLINAIRE (1915)
Le jour n’existe plus, le soleil s’est noyé
La caserne est changée en maison de l’effroi
Et je suis triste ainsi qu’un cheval convoyé
Que t’est-il arrivé ? souffres-tu ma chérie ?
Pleures-tu ? Tu m’avais bien promis de m’écrire
Lance ta lettre, obus de ton artillerie
Qui doit me redonner la vie et le sourire
Huit fois déjà le vaguemestre a répondu
« Pas de lettres pour vous » Et j’ai presque pleuré
Et je cherche au quartier ce joli chien perdu
Que nous vîmes ensemble, ô mon cœur adoré
En souvenir de toi longtemps je le caresse
Je crois qu’il se souvient du jour où nous le vîmes
Car il me lèche et me regarde avec tendresse
Et c’est le seul ami que je connaisse à Nîmes
Sans nouvelles de toi je suis désespéré
Que fais-tu ? Je voudrais une lettre demain
Le jour s’est assombri qu’il devienne doré.
Et tristement, ma Lou, je te baise la main
Haut, centre et bas: le portrait de Voltaire à côté du Panthéon. Un philosophe et écrivain éclairé, l’une des histoires les plus célèbres de Voltaire est Candide, qui raconte l’histoire de Candide, naïf et optimiste, qui parcourt le monde et découvre peu à peu ses horreurs.
Haut, centre et bas: le portrait de Jean Zay, rue le Goff. Zay Ministre de l’Education nationale et des Beaux-Arts du gouvernement du Front populaire de Léon Blum à la fin des années 1930. Zay a complètement modernisé et démocratisé le système scolaire français en instaurant la scolarité obligatoire jusqu’à l’âge de 14 ans. Il est également le fondateur du festival de Cannes et du musée d’art moderne.
Haut, centre et bas: portrait de Germaine Tillion dans une boîte aux lettres à la rue Victor Cousin. Tillion était un ethnologue qui travaillait pour le gouvernement français. Pendant la seconde guerre mondiale, elle était membre de la résistance et aidait les familles juives. Trahi par un prêtre qui avait rejoint son réseau de résistance, elle a été envoyée dans un camp de concentration près de Berlin d’où elle s’est échappée. Après la guerre, elle a travaillé à documenter son histoire, en particulier les crimes de guerre des nazis.
Haut, centre et bas: portrait d’Henri Bergson sur une boîte aux lettres à la rue Saint-Jacques. Bergson était un philosophe qui s’est beaucoup inspiré des idées émergentes sur la psychologie au début du XXe siècle. Il a cru que l’intuition est la meilleure méthode que nous ayons pour nous comprendre et comprendre la vie.
Haut, centre et bas: portrait de Louis-Antoine de Bougainville à l’intersection entre la rue Gay-Lussac et la rue Saint-Jacques. Bougainville était un navigateur français qui a exploré le Pacifique Sud en tant que chef de la force navale française qui a parcouru le monde à partir de 1766 et 1769. Son récit de cette expérience Voyage autour du monde a contribué à populariser la croyance dans la valeur morale de l’homme dans son état naturel.
Portrait de C215 d’Émile Zola rue Gay-Lussac. Zola était un auteur français le plus connu en tant que praticien de l’école littéraire du naturalisme. Il a remporté le premier et le deuxième prix Nobel de littérature en 1901 et 1902. Zola était également une figure politique de premier plan. En 1894, il écrivit une célèbre lettre ouverte intitulée J’accuse …! (J’accuse …!), Qui a demandé l’exonération de l’officier Alfred Dreyfus, condamné à tort en raison de l’antisémitisme de l’armée française.
Haut, centre et bas: portrait de Jean Moulin rue de l’Estrapade. Moulin était une autre grande figure de la résistance française pendant la seconde guerre mondiale. Il est célébré pour avoir unifié la résistance sous la direction de Charles de Gaulle. Il est mort en se suicidant après avoir été arrêté par la Gestapo.
Haut, centre et bas: le portrait de André Malraux sur un pilier de la rue d’Ulm. Malraux était un romancier et un fervent partisan de de Gaulle, devenant ministre des Affaires culturelles dans le gouvernement de 1958 de De Gaulle. Il a beaucoup voyagé à travers l’Asie et s’est opposé avec ferveur au colonialisme. Beaucoup de ses romans se sont déroulés là et ont traité de la lutte révolutionnaire. Malraux était également fortement opposé au fascisme; il a aidé à libérer les communistes emprisonnés par Hitler dans les années 1930 et a rejoint la résistance pendant la seconde guerre mondiale.
Haut et bas: portrait de Victor Schoelcher. Schoelcher était un journaliste et homme politique et le plus grand défenseur de la France pour mettre fin à l’esclavage dans l’empire. De 1829 à 1848, son journalisme raconte la barbarie et les horreurs de l’esclavage. En tant que sous-secrétaire à la marine en 1848, c’est Schoelcher qui a préparé le fameux décret qui abolit l’usage de l’esclavage dans les colonies françaises.
Haut et bas: portrait de Gaspard Monge sur une boîte aux lettres à l’intersection entre la rue Monge et la rue du Cardinal. Monge était un mathématicien français qui a inventé la géométrie descriptive, l’étude de la représentation d’objets en trois dimensions sur un plan à deux dimensions. Il a également été une grande figure de la Révolution française, contribuant au développement du système métrique ainsi que de l’École Polytechnique.
Haut et bas: le portrait de René Cassin à l’Impasse Chartière. Cassin était une figure humanitaire importante qui a reçu le prix Nobel de la paix en 1968 pour son implication dans la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Il a aidé à fonder l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et a été président de la Cour européenne des droits de l’homme.
Portrait de C215 d’Aimé Césaire sur la rue des Écoles. Césaire est né en Martinique et a été cofondateur du mouvement Negritude, qui visait à restaurer l’identité culturelle des Africains noirs. Il a soutenu la décolonisation des colonies françaises d’Afrique et a été député de la Martinique à l’Assemblée nationale. Il a exprimé sa rébellion.
Haut, centre et bas: le portrait d’Alexandre Dumas sur la rue d’Arras.
Détail du portrait d’Alexandre Dumas. Dumas était l’un des auteurs les plus prolifiques et les plus populaires de la période romantique, le plus célèbre pour Les Trois Mousquetaires et Le Comte de Monte Cristo.
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Plus plus d’informations visitez le site de la Mairie du Vé arrondissement ici.
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