Au Centre Pompidou à Paris, les œuvres insoumises collectionnées par Jean-Jacques Lebel, éternel rebelle

Partager


Le Musée national d’art moderne expose, mêlée à quelques œuvres de ses propres collections, une sélection de celles du Fonds de dotation Jean-Jacques Lebel, soit 95 pièces au total, sous la commissariat de Cécile Bargues, l’une des administratrices du Fonds. , et par Anne Montfort-Tanguy, conservatrice au bureau des arts graphiques du musée. De quoi s’agit-il ? À partir d’un ensemble – désormais inaliénable depuis sa création comme fonds de dotation – d’environ un millier de pièces, constitué au fil des années par Lebel, né en 1936, artiste, écrivain, militant anarchiste (en 1968, il fut l’un des piliers de la Mouvement du 22 mars), anticolonialiste, fauteur de troubles et éternel rebelle.

Lire la critique (en 2020) : Article réservé à nos abonnés La collection du chasseur-cueilleur Jean-Jacques Lebel

A l’intérieur, aucune de ses œuvres – même s’il en a prêté une pour l’exposition –, mais beaucoup de celles de ses amis, et aussi des artistes qu’il aime, les surréalistes notamment : le petit Jean-Jacques, fils de poète, collectionneur et art. Le marchand Robert Lebel (1901-1986), réfugié à New York pendant l’Occupation, rencontre André Breton lui-même, et saute, littéralement, sur les genoux de Marcel Duchamp (son père lui consacre un livre important en 1959), qui lui offre et signe son autoportrait, un profil en papier déchiré.

Il vous reste 73,77% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.

Articles