Pourquoi cette exposition Heinz Berggruen au Musée de l’Orangerie ?
Elle vient d’une proposition qu’on ne peut pas refuser : le directeur du Musée Berggruen, Gabriel Montua, nous a proposé de choisir des chefs-d’œuvre de la collection du musée berlinois pour les présenter à Paris, pendant la fermeture du musée pour rénovation. Il faut dire que Berggruen a, en effet, tenu sa galerie non loin du Musée de l’Orangerie, rue de l’Université. De plus, notre collection est principalement constituée par celle d’un autre marchand d’art Paul Guillaume. Enfin, le rôle des grands passeurs de l’art constitue l’un des fils conducteurs de notre programmation.
Comment racontez-vous cette collection ?
Pour donner à voir une cartographie mentale du collectionneur, nous avons voulu une exposition thématique très ouverte, où les œuvres dialoguent entre elles. L’exposition reflète la composition de la collection de Berggruen, constituée à 50 % d’œuvres de Picasso et de nombreuses œuvres de Klee, rarement vues en France. Par ailleurs, nous avons mis particulièrement l’accent sur la figure humaine, très présente dans les œuvres qu’il a rassemblées.